« Décrire le reste, ce qu’il se passe quand il ne se passe rien. » Georges Perec
Une performance imaginée par Jack souvant
(Le portrait de G.Perec a été dessiné par Enki Bilal pour le nouvel observateur)
P/REC est une installation sonore, littéraire et participative qui invite le public à décrire en direct une place dans la ville.
Sur une place un micro sur pied tient lieu de point fixe.
Un point sur la place, duquel chaque participant vient énoncer en direct ce qu’il voit au présent.(entre 5 et 10 minutes par personne)
Une description. Un épuisement du lieu. Une subjectivité. Un regard.
Des hauts parleurs sont répartis sur la place de sorte que toutes les personnes qui traversent ou occupent la place puissent entendre ce qui est dit.
L’infra-ordinaire devient extraordinaire –
A l’écoute, les passants cherchent d’où vient cette voix et puis ils distinguent une personne qui parle, ils écoutent différemment et découvrent alors le principe.
Décrire en direct une situation c’est découvrir instantanément le regard de quelqu’un, sa vision de l’espace, du mouvement, des passants , du centre de la ville au présent.
Durée : 24h
Archives sonores des performances précédentes:
P/REC dans le village de Cucuron:
Retranscription Texte :
un-clin-doeil-et-des-poissons-1.pdf
P/REC au carrefour Mabillon:
Origine de la performance:
Le 19 mai 1978 Michel Créïs réalisait avec l’écrivain Georges Perec l’enregistrement d’une tentative de description du carrefour Mabillon à Paris –
A l’aide d’un micro Georges Perec a décrit le carrefour Mabillon pendant plusieurs heures. Dans un processus d’épuisement du lieu Georges Perec nous offre à travers sa voix sa vision mais aussi à entendre toute une époque.
40 ans après, le 19 mai 2018 nous avons réalisé une performance sur ce même lieu en invitant 144 personnes à décrire ce lieu pendant 24h à raison de 10 minutes par voix.
La performance était diffusée en direct sur le carrefour à l’aide de haut-parleurs
Ici un lien vers France Culture pour entendre Georges Perec dans sa tentative de description de choses vues au carrefour Mabillon le 19 mai 1978 :